Un récent sondage réalisé auprès de 2 000 Britanniques de la génération Z vient d’être publié. Il se penche sur les habitudes rétrogaming de cette population née entre 1997 et 2012, pourtant peu familière avec les hardwares que nous avons l’habitude de médiatiser ici.

Les résultats sont surprenants, voire encourageants, pour notre hobby que nous chérissons et partageons.

L’enquête révèle que, ces deux dernières années, 66 % des membres de la Gen Z ont acheté une technologie rétro (consoles ou autres), et 24 % possèdent une console rétro. Cet engouement pour le rétrogaming s’explique dans 89 % des cas par une volonté de coupure avec Internet, mais aussi par un sentiment de relaxation procuré par les jeux d’époque pour 74 % des sondés.

On apprend également que 77 % du panel éprouve un attachement sentimental à leur hardware d’origine, les incitant à conserver leur matériel.

L’étude ne s’est pas limitée aux jeux vidéo et a exploré d’autres tendances rétro. Le rapport est encore plus surprenant à ce titre : 30 % des Britanniques affirment envisager d’échanger leur smartphone contre un téléphone à clapet, et 61 % se disent intéressés par les cassettes audio, estimant qu’elles feront un retour en force, à l’image des vinyles.

Des chiffres qui peuvent sembler élevés, où le facteur nostalgie joue un rôle important. Néanmoins, une partie de la Gen Z exprime un désir de s’éloigner d’Internet, omniprésent dans notre quotidien, afin de retrouver une certaine simplicité et une bulle préservée des sollicitations permanentes.

Le rapport fait également écho à d’autres effets de mode persistants, comme le retour du succès de la musique des années 90 et 2000 ou encore l’intérêt croissant pour la préservation des voitures "Youngtimer".

Rappelons que la Gen Z est relativement peu familière des consoles d’époque et n’a pas été la génération la plus marquée par leur usage. Les plus âgés sont nés l’année du lancement de la Nintendo 64, tandis que les plus jeunes sont nés l’année de la sortie de la Wii U.

Enfin, un dernier point qui marque un tournant d’époque : la génération Alpha, née à partir de 2013, et les suivantes ne connaîtront presque exclusivement que le dématérialisé.

Cette enquête a été commandée par Pringles (photo d'illustration), à l’occasion de l’ouverture d’une "clinique" éphémère à Londres, proposant de réparer gratuitement des consoles rétro, portables et de salon. Un sondage du même acabit a été publié il y a quelques jours aux États-Unis, relatant des comportements similaires (article ici). À ce jour, aucune étude similaire n’a été menée en France.

Source : Metro.co.uk