Plus de 20 ans après sa disparition en 2004, Acclaim, éditeur emblématique des années 80 et 90, annonce son retour. La société, qui a marqué des générations de joueurs avec des titres comme Turok, NBA Jam, Shadow Man ou encore Burnout, entend se concentrer sur les jeux indépendants et le retour de ses franchises cultes.

Un retour stratégique avec un comité d’experts

Derrière cette résurrection, un groupe de vétérans de l'industrie, dirigé par Alex Josef, désormais PDG d’Acclaim. L’entreprise s’est entourée d’un comité consultatif composé de Russell Binder (Striker Entertainment), Mark Caplan (Ridge Partners), ainsi que de Jeff Jarrett, ancien catcheur et figure bien connue du jeu vidéo de catch.

Jarrett, qui a collaboré avec Acclaim sur les jeux WWF et TNA Wrestling, se dit honoré de participer à cette nouvelle aventure :

"J’ai vu de mes propres yeux l’impact que peuvent avoir de grands jeux sur les joueurs et les fans. Ressusciter Acclaim, c’est l’occasion de transmettre cette même passion à une nouvelle génération."

Le projet est également soutenu par Phil Toronto (VaynerFund) et Eric Vogel (JET Management), qui apporteront leur expertise en financement et en gestion pour assurer une croissance durable.

Une mission : soutenir les indépendants et ressusciter les classiques

Acclaim ambitionne non seulement de publier des jeux indépendants prometteurs, mais aussi de redonner vie à son catalogue historique. Son PDG, Alex Josef, promet déjà de grandes annonces :

"Nous avons la chance d’avoir une équipe extrêmement talentueuse et d’avoir déjà signé quelques titres indépendants incroyables, que nous dévoilerons bientôt."

Cette relance suscite forcément des attentes : verra-t-on bientôt des remasters ou des suites de licences cultes comme Turok, Shadow Man ou Burnout ? Les prochains mois devraient lever le voile sur la nouvelle direction prise par Acclaim.

2025, l’année du grand retour ?

Avec une équipe expérimentée, Acclaim semble bien armé pour reprendre une place dans l’industrie du jeu vidéo. Reste à voir si le studio parviendra à séduire à la fois les nostalgiques et une nouvelle génération de joueurs, et si l’éditeur ne tombera pas dans le “facile” avec des remakes ou remasters paresseux se contentant de leurs noms et de la nostalgie comme seul moteur de vente.

Une chose est sûre : voir un éditeur de premier ordre des années 80/90 renaître de ses cendres fait plaisir à voir

Sources : Time Extension / RetroDodo