Blog

Le salon CES de Las Vegas, qui a débuté ce 7 janvier, est l’occasion de plonger dans le futur grâce à de nombreuses innovations censées transformer nos maisons de demain. Mais c’est aussi l’opportunité de jeter un œil dans le rétroviseur, avec quelques objets surfant sur la vague du rétrogaming. Parmi eux, My Arcade, en partenariat avec SEGA, a dévoilé quatre mini bornes rendant hommage à des titres emblématiques.

My Arcade, entreprise connue pour ses mini bornes (vraiment mini), collabore avec SEGA (pourtant plus fan des mini consoles) pour produire six modèles célébrant des jeux cultes. Quatre d’entre elles ont été dévoilées au CES 2025 : deux à l’effigie de Sonic, une dédiée à Golden Axe, et une autre à Shinobi.

Les bornes Sonic se distinguent par leurs designs : la première, traditionnelle, propose un joystick et trois boutons, tandis que la seconde, plus simplifiée, n’a qu’un joystick et un bouton unique pour sauter. Quant aux bornes Golden Axe et Shinobi, elles disposent chacune d’un joystick et de trois boutons, disposés différemment selon le titre.

Chaque borne devrait intégrer les ROMs correspondant aux jeux qu’elle représente. Cependant, on ignore encore s’il s’agira des versions arcade ou console. De même, aucune information n’a été communiquée sur la présence éventuelle d’autres jeux jouables. À ce titre, nous précisons que Recalbox n’est pas compatible avec ces systèmes et que si vous souhaitez jouer à ces jeux, il faudra vous tourner vers les plateformes que nous supportons.

Les habitués de la marque My Arcade savent à quoi s’attendre. Si ces mini bornes séduisent par leur esthétique rétro, elles restent très petites et fragiles, offrant un confort limité pour des sessions de jeu prolongées.

Les deux dernières bornes, déjà annoncées mais pas encore présentées, rendront hommage à Streets of Rage et Out Run. Le teasing autour de l’édition Out Run est particulièrement sympathique, nous vous laissons découvrir la photo qui a été dévoilée à ce titre.

Photos: My Arcade / SEGA

Un créateur amateur LEGO vient de franchir la barre des 10 000 votes sur le site LEGO Ideas, une étape décisive qui permet à son projet d’être étudié par les équipes de LEGO pour une éventuelle commercialisation.

Et si ce projet nous intéresse nous, passionnés de rétrogaming, c’est parce qu’il s’agit d’une reproduction quasiment à l’échelle 1:1 de la mythique PlayStation 2.

Le Finlandais RippleDrive, à l’origine de cette création, ne s’est pas contenté de reproduire les formes extérieures de la console. Il a poussé le souci du détail à un niveau impressionnant, transformant une simple construction LEGO en véritable objet d’admiration. La DualShock 2 est ainsi reproduite avec précision, tout comme les cartes mémoire, le lecteur de disque est fonctionnel et amovible, avec une lentille mobile. L’intérieur de la console n'est pas en reste et révèle les circuits électroniques jusqu'à la pile lithium qui alimente l’horloge interne.

"L'une des raisons pour lesquelles j'ai décidé de construire une PS2 est que j'ai beaucoup de bons souvenirs en jouant avec quand j'étais enfant et adulte, car c'est ma console de jeux vidéo préférée de tous les temps. J'ai également décidé de construire ce modèle car les ensembles LEGO liés aux jeux vidéo ont connu un grand succès," explique RippleDrive sur la page du projet.

Le Finlandais a en effet visé juste, LEGO jouant déjà sur la nostalgie des joueurs en ayant proposé par exemple une réplique de borne arcade Pac-Man, la NES accompagnée de son téléviseur ou encore l’Atari 2600, avec son joystick iconique et ses cartouches de jeux.

RippleDrive a aussi pensé aux fans de détails cachés : "La manette peut être branchée sur la console, et son intérieur cache les 7 orbes du menu PS2 en guise d’easter egg. La partie supérieure de la console peut être retirée, dévoilant des composants amovibles."

Reste désormais à savoir si ces arguments suffiront à convaincre les équipes LEGO à choisir ce set de 2111 pièces, parmi une quarantaine de projets tout autant remarquables.

Photos: LEGO Ideas / RippleDrive

Nous vous parlions il y a quelques jours de la réédition premium d’un ouvrage dédié aux salles d’arcade japonaises, réalisé par Victor Alonso. L’Espagnol nous fait voyager dans The Last Game Centers à travers 25 salles nippones grâce à une série de photographies rendant hommage à l’ambiance si atypique de ces lieux.

Cette réédition avait déjà dû remplacer une salle d’arcade par une autre suite à une fermeture. Aujourd’hui, une nouvelle triste et symbolique vient s’ajouter à ce phénomène, accentué par la crise sanitaire :

C’est cette fois la salle d’arcade a-cho, située à Kyoto, qui fermera ses portes le 31 janvier 2025. Véritable institution dans une ville emblématique abritant le siège social de Nintendo, sa fermeture est un coup dur pour l’arcade au Japon. Mais cette annonce s’accompagne d’une autre nouvelle tout aussi préoccupante pour les fans de la salle et des jeux qu’elle mettait en avant.

Trois chaînes YouTube, rattachées à cette salle (a-cho GAME, a-cho battle movie et a-cho staff), sont également vouées à disparaître. Les actuels propriétaires de la salle perdront leurs droits sur ces chaînes, ce qui entraînera très probablement leur suppression. Cette situation a été annoncée sur X (anciennement Twitter) :

“À propos de la chaîne YouTube, a-cho va fermer et le personnel responsable de sa gestion n'aura plus aucune autorité sur elle. En outre, les droits de gestion du matériel vidéo appartenant aux fabricants ne peuvent être transférés à un tiers.”

Ces chaînes regroupent des milliers d’heures de diffusion et de replays de matchs joués dans la salle sur des franchises emblématiques comme Street Fighter ou The King of Fighters. Elles mettaient également à l’honneur des shoot’em ups, des jeux de puzzle comme Tetris, et bien d’autres genres.

Au-delà de simples sessions de gameplay, c’est un véritable patrimoine immatériel qui risque de disparaître. La salle a-cho accueillait régulièrement des tournois et des invités de renom issus du monde de l’arcade au Japon.

Comme le précise le tweet, la principale raison de cette décision réside dans des questions de droits, un sujet extrêmement strict au Japon. Les jeux étant la propriété des éditeurs, la diffusion de leur contenu vidéo est protégée. Avec la fermeture de la salle, la tolérance accordée à ces vidéos cessera également d’exister.

Dans le monde du retrogaming, le droit au souvenir est primordial. Si quelques fermetures de salles, de sites ou de chaînes peuvent sembler anecdotiques, elles révèlent une réalité bien plus alarmante : des propriétés intellectuelles rigides et un archivage inexistant empêchent souvent la préservation de ce patrimoine.

Source: Time Extension

Annoncé il y a à peine un mois sur les réseaux, le portage officieux de Shinobi sur Neo-Geo est disponible depuis vendredi dernier.

Ce portage "homebrew" est le fruit du travail du talentueux Hoffman, connu pour ses contributions à d'autres portages. Il a mis le jeu à disposition gratuitement sur itch.io.

Initialement développé par SEGA pour les bornes d’arcade, Shinobi est sorti en 1987, marquant le début d'une série d'une dizaine de jeux, et prochainement d’un film produit par Universal.

Le titre d'arcade était réputé pour sa qualité, mais surtout pour sa difficulté. Afin de rendre l'expérience plus accessible, Hoffman a intégré à son portage des dip switches permettant divers réglages ainsi que des options de triche.

Ce portage reste fidèle à l’original tout en exploitant les capacités matérielles de la Neo-Geo, offrant ainsi une meilleure fluidité et des visuels plus colorés.

Ce projet met en lumière la richesse des productions homebrew, qui continuent d’honorer le retrogaming pour le plus grand bonheur des fans de franchises rétro.

Un remake en préparation

Si vous êtes amateur de Shinobi, vous savez peut-être qu’un remake est actuellement en développement par Lizardcube, le studio déjà à l'origine de Streets of Rage 4 pour ne citer que lui.

Redécouvrez Shinobi sur Recalbox

Si vous possédez les jeux, de nombreux titres Shinobi sont jouables sur Recalbox, des opus étant sortis de 1987 à 2002 sur les consoles émulées (Arcade, Mega Drive, Amstard, Atari, Game Gear, Game Boy Advance ...).

Si vous êtes abonné au PlayStation Plus Premium, vous savez sûrement que cet abonnement vous donne accès à une sélection de jeux "classiques" issus des anciennes générations PlayStation.

Resident Evil, G-Police, Ridge Racer Type 4, MediEvil, Jak and Daxter, Sly Cooper, PaRappa the Rapper 2 et bien d’autres vous invitent à replonger dans les succès qui ont marqué l’histoire de la marque SONY.

Ces titres sont jouables sur PS5 et PS4 grâce à des émulateurs intégrés aux consoles. Seule exception : les jeux PS3, qui fonctionnent uniquement en streaming via le cloud. Deux raisons expliquent cette spécificité.

La première est que la PS3 n’est pas si vieille que cela pour déployer les moyens et l’énergie nécessaires à l’émuler du moment que le streaming fonctionne.

La seconde raison est plus technique : la PlayStation 3 est notoirement difficile à émuler. Les émulateurs performants disponibles à ce jour exigent un PC haut de gamme, une puissance autrefois hors de portée de la PS4, mais désormais plus accessible sur PS5.

Souvenez-vous : l’architecture complexe de la PS3, et notamment son processeur Cell, avait fait couler beaucoup d’encre à sa sortie. Ce processeur requiert une puissance de calcul considérable et une optimisation logicielle méticuleuse. Les développeurs de l’époque s’en plaignaient, et aujourd’hui, cela constitue un défi majeur pour l’émulation.

Cependant, le studio Implicit Conversions pourrait bien changer la donne. Peu connu du grand public, ce studio est pourtant derrière les portages des jeux classiques disponibles sur le PlayStation Plus Premium.

Sur leur site, on peut lire une mention prometteuse dans leur roadmap : "Researching and prototyping the possibility of a PlayStation 3 emulator package for Syrup" (Recherche et prototypage d'un package d'émulation PS3 pour Syrup). Cette initiative pourrait déboucher sur un émulateur officiel pour les jeux PS3.

Il ne reste plus qu’à attendre la réponse de SONY pour savoir si ce projet bénéficiera de leur soutien.

De nombreux sites web vous demandent régulièrement de prouver que vous n’êtes pas un robot via un CAPTCHA. Ce système permet de distinguer les humains des bots avant une connexion, grâce à des opérations de reconnaissance visuelle, comportementale (mouvements de souris) ou de résolution logique.

Si ces tests vous semblent ennuyeux, la société Vercel, dirigée par Guillermo Rauch, propose une alternative originale : un CAPTCHA qui vous invite à... jouer à DOOM.

Ce "CAPTCHA DOOM" fonctionne grâce à une version WebAssembly, ce qui signifie qu’aucun téléchargement n’est nécessaire. Le jeu s’exécute directement dans votre navigateur et vous demande d’éliminer trois ennemis en utilisant les touches directionnelles pour vous déplacer et la barre d’espace pour tirer.

Cependant, ce qui pourrait sembler amusant au premier abord s’avère rapidement frustrant pour certains internautes, y compris des retrogamers. La raison ? Vous commencez avec un simple pistolet et devez affronter des ennemis particulièrement punitifs. Le jeu semble être configuré sur le niveau de difficulté Ultra-Violence, voire Cauchemar, ce qui demande des réflexes de bots pour prouver que vous êtes bien fait de chair et d’os.

Le concept a rapidement gagné en popularité. Le lien a été partagé dans de nombreuses communautés retrogaming, et vous l’avez sans doute croisé sur le Discord de Recalbox.

Si vous souhaitez mourir tenter l’expérience, rendez-vous à cette adresse !

Des fans réunis sous le nom de Starteam viennent de mettre en ligne la démo de Sonic Galactic, un titre Sonic non officiel d'une fidélité et d'une qualité déconcertantes.

D'une durée d’environ 40 minutes, la démo vous permet d'incarner Sonic, Tails, Knuckles, Fang le chasseur de primes et Tunnel, une taupe. Les protagonistes devront parcourir des niveaux de plateforme à toute allure, affronter des boss et explorer des mondes 2D fidèles à l'héritage de la série, le tout dans un pixel art de toute beauté.

Les développeurs n’ont cependant pas choisi la facilité : en plus des phases de plateforme, ils ont intégré des sections en 3D et ont innové avec des ennemis, des mécanismes et un level design inédits pour la série.

Sur leur site, les développeurs rappellent qu’il ne s'agit pas d'un produit officiel Sonic ou SEGA (une précision importante tant la qualité est là) et expliquent :

“Sonic Galactic est une interprétation réalisée par des fans de ce à quoi un jeu à défilement latéral en 2D de la série Sonic aurait pu ressembler sur du matériel 32 bits de la 5e génération. Avec ses arrière-plans épurés et ses animations fluides, le jeu vise une esthétique qui rend hommage au meilleur de l’époque.

Considérez ce jeu comme un scénario « what-if » : une imagination de ce que Sonic Team aurait pu produire sur la SEGA Saturn !

Bien que les limitations matérielles de l’époque aient été prises en compte, Sonic Galactic puise dans de nombreuses inspirations, ne se limitant pas à ce que les systèmes de l’époque pouvaient faire, ni à ce que SEGA aurait nécessairement réalisé.

Avec de nouvelles zones, de nouveaux concepts, de nouveaux personnages, un nouveau décor et bien d’autres ajouts, Galactic cherche à offrir une version unique de la formule classique de Sonic en 2D, tout en poursuivant l’histoire et le gameplay des jeux classiques de la Genesis/Mega Drive.”

Comme le souligne Time Extension, cette production s’inscrit dans la lignée des jeux réalisés par des fans autour de Sonic. Il est d’autant plus appréciable de constater que SEGA "laisse faire", adoptant une politique radicalement différente de celle de Nintendo, qui est très à cheval concernant la protection de sa propriété intellectuelle.

Si la démo vous intéresse, elle est disponible gratuitement à cette adresse.

Durant le CES 2024, Atari avait brièvement présenté une console portable sans donner beaucoup de détails. Depuis, la communauté rétrogaming était restée sans nouvelle, laissant croire à un possible abandon du projet.

Mais il n’en est rien ! Atari vient de publier sur son compte X une vidéo dévoilant la Gamestation Go, une console portable qui, à première vue, semble familière dans sa conception, tout en affichant quelques particularités intrigantes.

Un design atypique

La première surprise réside dans l’absence de joystick sur le côté droit de la console, un choix inhabituel pour une console portable moderne. À cet emplacement se trouve un pavé numérique à 12 touches. Juste au-dessus, on retrouve les quatre boutons d’action classiques, rétroéclairés comme l’intégralité des boutons sur la console.

Le côté gauche, quant à lui, est doté d’un joystick, d’une croix directionnelle (D-Pad) et d’un trak-ball. Ce dernier n’est pas une nouveauté chez Atari, qui avait déjà proposé ce dispositif sur l’Atari 2600.

Photo: Digital Game Museum

Un clin d’œil au passé

Ces choix de conception semblent indiquer que la console est en partie dédiée à des titres emblématiques d’Atari. Le pavé numérique pourrait convenir à des jeux tels que Star Raiders, Defender, Codebreaker ou encore Total Carnage. De son côté, le trak-ball rappelle des classiques comme Centipede et Missile Command, qui utilisaient déjà cet accessoire à l’époque.

De plus, Atari pourrait enrichir cette offre grâce à sa vaste ludothèque rétro, récemment augmentée par l’acquisition d’Intellivision. Ce rachat inclut plus de 200 titres issus d’Intellivision Entertainment LLC, ce qui pourrait renforcer la pertinence de la Gamestation Go.

Connectique et fonctionnalités

Côté connectiques, Atari reste plus classique : une sortie HDMI (suggérant une utilisation en tant que manette connectée à un téléviseur), une prise casque mini-jack, un emplacement pour carte microSD, ainsi que deux ports USB-C pour les manettes 1 et 2.

Encore des mystères à élucider

Pour l’instant, difficile d’en dire plus sur la nature exacte de cette console. Atari n’a fourni aucun détail supplémentaire dans sa vidéo de présentation. Toutefois, l’attente ne devrait pas être longue : la Gamestation Go sera présentée plus en détail lors du CES 2025, qui débutera le 7 janvier.

Vous connaissez peut-être déjà le projet dont nous allons parler ici, pour la simple et bonne raison qu’il a démarré il y a huit ans. Dirigé par le développeur indépendant CryZENx, le remake non officiel de The Legend of Zelda : Ocarina of Time continue d’éblouir les fans, et la vidéo publiée ce 31 décembre ne fera que renforcer cet enthousiasme.

CryZENx n’en est pas à son coup d’essai. Le développeur a déjà travaillé sur des remakes non officiels de Super Mario 64 et Diddy Kong Racing, deux autres titres majeurs de la Nintendo 64.

Le développeur nous dévoile une vidéo de 30 minutes de son remake de The Legend of Zelda : Ocarina of Time, qui tourne sous Unreal Engine 5.5. Cette version du moteur graphique lui permet d’afficher davantage de détails, d’exploiter la technologie Lumen (pour une illumination globale et des reflets entièrement dynamiques) et d’intégrer l’upscaling DLSS.

La vidéo met particulièrement en avant le village de Kakariko, avec des détails jamais vus, tant dans des environnements intérieurs qu’extérieurs. CryZENx a également annoncé qu’il travaillait actuellement sur la prochaine mise à jour du projet, qui se concentrera sur le domaine de Zora.

Il est important de souligner qu'il ne s'agit pas d’une simple démo technique, mais bien d’une version jouable avec exploration, combats, interactions avec les PNJ, gestion de l’inventaire, et des cinématiques animées par le moteur du jeu.

Si vous souhaitez soutenir le projet, vous pouvez devenir membre sur Patreon via cette page. À noter que pour jouer à ce remake, il vous faudra un “PC Gamer”, le projet étant particulièrement gourmand en ressources.

Qui dit nouvelle année dit nouveaux anniversaires, et SEGA le confirme en annonçant son intention de célébrer le 25ème anniversaire de Jet Set Radio (Jet Grind Radio aux États-Unis).

Que l’on ait possédé la Dreamcast ou non, Jet Set Radio est ancré dans la pop culture, grâce à ses graphismes en cel-shading, sa bande-son saluée, et son concept original mettant en scène une bande de jeunes en roller marquant leur territoire à coups de graffitis.

Tout d’abord, Masayoshi Kikuchi, le créateur original de Jet Set Radio, a confirmé qu’il travaillait toujours activement sur un nouveau jeu Jet Set Radio, révélé lors des Game Awards 2023. Il a exprimé son désir d’honorer l’héritage du jeu tout en apportant quelque chose de neuf au public moderne.

SEGA a laissé entendre que de plus amples informations seraient communiquées sur ce titre en 2025. Toutefois, aucune fenêtre de sortie n’a encore été dévoilée. Sous quelle forme ces nouvelles arriveront-elles ? Cela reste obscur : bande-annonce, gameplay, date de sortie ?

SEGA pourrait également capitaliser sur la tendance des remasters. De nombreux joueurs réclament un remaster ou un simple portage de Jet Set Radio Future (la suite de Jet Set Radio, sortie exclusivement sur Xbox).

La société japonaise a par ailleurs déjà manifesté son intention d’exploiter ses anciennes franchises. Masayoshi Kikuchi a indiqué réfléchir à des idées pour célébrer ce 25ème anniversaire. Événements, contenus numériques, produits musicaux ? Pour l’instant, le mystère reste entier.

Nous devrions avoir des nouvelles avant le milieu de l’année, Jet Set Radio ayant vu le jour en juin 2000. En attendant, si vous possédez le jeu, sachez qu’il est parfaitement jouable sur Recalbox. Nous recommandons toutefois l’utilisation d’un Raspberry Pi 5 pour une expérience optimale.

Et voilà, 365 jours passés ensemble: l’année 2024 est derrière nous, et quelle année !

Le projet Recalbox ne cesse d’avancer avec vous, nous vous avons proposé cette année les versions 9.2 et 9.2.3 de Recalbox, des versions développées grâce à vos retours et vos suggestions.

2024 a également marqué le lancement du RGB JAMMA, une solution matérielle qui a redonné vie à des centaines de bornes d’arcade grâce à un système Plug and Play. Nous avons eu l’honneur d’installer cette solution sur une vingtaine de bornes PCB au Musée National du Jeu Vidéo, aux Pays-Bas !

C’est aussi une année où nous avons eu le plaisir de vous rencontrer lors de salons, notamment à Saint-Martin-de-Crau, Mouans-Sartoux, et Avion. Ces rencontres sont essentielles pour nous : elles permettent d’échanger en personne et de vous remercier pour votre soutien indéfectible. Vos retours, vos partages sur les réseaux, votre activité sur Discord, et votre soutien via Patreon nous encouragent à aller toujours plus loin.

Sur Patreon, nous avons essayé de vous offrir des avantages variés cette année, comme des playlists exclusives (notamment avec l’arrivée des titres de Cartridge 1987), du scraping optimisé, de nouveaux partenariats avec des boutiques en ligne etc...

La communauté retrogaming reste notre plus belle récompense. Vous en avez encore témoigné par votre générosité lors de notre live animé par Fabrice pendant le ZEvent 2024, qui a permis de récolter 11 500 € pour des associations caritatives.

Mais maintenant que cette page se tourne, il est temps de regarder vers l’avenir : 2025 sera une année exceptionnelle pour Recalbox ! Pourquoi ? Parce que Recalbox va fêter ses 10 ans !

Pour célébrer cet anniversaire, nous avons de nombreux projets en préparation, la version 10, qui arrivera bientôt pour nos Patrons, le All in One, dont le développement va se poursuivre, et beaucoup, beaucoup de surprises… mais il est encore un peu tôt pour en dévoiler davantage. Restez connectés 😉

Enfin et surtout que serait un article de vœux sans les vœux, alors si bien entendu nous vous souhaitons en priorité absolue une bonne santé, nous vous souhaitons des heures et des heures de retrogaming en notre compagnie, de la réussite dans le déblocage de vos succès RetroAchievements, de terminer les 174 jeux que vous avez commencé en 2024 et d’en découvrir au moins autant.

Excellente Année 2025 !

Photo: Musée National du Jeu Vidéo, aux Pays-Bas

C’est avec enthousiasme que nous vous partageons l’aboutissement d’un projet porté par un utilisateur de Recalbox et membre actif de notre Discord, Frogbull. Ce dernier fait partie de l’équipe de développement surnommée "The Gang", dirigée par SKMP, bien connu des fans de la Dreamcast pour avoir développé nullDC et Reicast, deux émulateurs dédiés à la dernière console de SEGA.

Frogbull nous a annoncé la disponibilité du portage de GTA 3 sur Dreamcast, un projet non officiel réalisé par des fans et baptisé DCA3. Pour garantir la légitimité et la légalité de ce portage, il est nécessaire de posséder un exemplaire PC de GTA 3. Vous pouvez également vous procurer une version numérique du jeu sur le site officiel de Rockstar, qui propose un bundle "Trilogy" comprenant GTA 3, Vice City et San Andreas.

Une fois le jeu en votre possession, vous pourrez créer une image au format .CDI et suivre les instructions de compilation disponibles sur le site du projet. Cela vous permettra de jouer sur votre Dreamcast, à condition qu’elle puisse lire les CD gravés ou qu’elle soit équipée d’un émulateur de lecteur optique. À noter que ce portage n’est pas compatible avec Recalbox.

Le jeu est intégralement jouable et vous permettra de redécouvrir les rues de Liberty City, comme en 2001. La manette de la Dreamcast est parfaitement prise en charge, et les sauvegardes fonctionnent sans problème sur la carte mémoire VMU. Cependant, étant donné qu’il s’agit d’une version alpha, il est possible de rencontrer quelques bugs, même si les premiers retours sur internet signalent qu’ils sont peu fréquents.

Le projet a même attiré l’attention d’Obbe Vermeij, développeur original de GTA 3, en septembre dernier :

« Les premiers mois de développement de GTA 3 (en 1999/2000) ont été effectués sur la Dreamcast. Pour des raisons commerciales, nous sommes passés à la PS2. À l'époque, nous pensions qu'il était techniquement possible de le faire sur la Dreamcast, et ces gars-là sont en train de le faire. »

Ce portage représente un hommage vibrant à la Dreamcast et à l’histoire du développement de GTA 3. En effet, le titre de Rockstar avait initialement été conçu pour la console de SEGA, avec une sortie prévue sur cette plateforme. Toutefois, le succès mondial de la PlayStation 2 a conduit Rockstar à réorienter ses plans pour développer le jeu sur le monolithe noir, distribué en masse à travers le globe. GTA 3 s’écoulera à 12 millions d’exemplaires (18 millions en comptant les portages).

Si vous possédez une Dreamcast (modèles VA0 ou VA1) et souhaitez revivre les aventures de Claude, rendez-vous à cette adresse.

Nous avons appris avec tristesse hier le décès de Martyn Brown, co-fondateur de Team17, à l’âge de 57 ans.

Martyn Brown avait fondé Team17 en 1990 aux côtés de Debbie Bestwick, suite à la fusion de 17-Bit Software et Team 7. Il avait quitté l’entreprise en 2011 pour rejoindre le studio Double Eleven.

Durant ses 21 années à la tête de Team17, Martyn Brown a grandement contribué au succès du studio avec des titres emblématiques tels qu’Alien Breed, Body Blows, Superfrog, Project X, et bien sûr Worms. Cette dernière reste la franchise la plus célèbre du studio, une véritable icône qui a marqué des générations de joueurs, avec son humour décalé, ses armes improbables et ses attachants vers guerriers.

Jeu multijoueur au tour par tour, Worms a conquis les joueurs grâce à son mélange unique de stratégie et d’humour. La série compte aujourd’hui plus d’une vingtaine d’opus, majoritairement en 2D, avant une transition vers la 3D pour certains épisodes récents.

En novembre dernier, Martyn Brown avait été récompensé pour l’ensemble de sa carrière avec le prestigieux prix Game Legend. Malheureusement, il n’avait pas pu assister à la cérémonie.

Un grand merci à cette figure emblématique des jeux vidéo, qui nous quitte bien trop tôt mais dont les créations continueront de nous divertir et d’inspirer.

Sorti en 1986, Out Run est un jeu mythique de l’âge d’or des bornes d’arcade. Ce jeu reste une référence incontournable et est souvent considéré comme l’un des meilleurs jeux de course de sa génération.

Développé par SEGA, Out Run se distinguait par ses innovations :
des graphismes avec un style marqué, des musiques que l’on pouvait choisir avant chaque « run » et un système de sélection des parcours au fil des courses (sauf pour la première).

Une ambiance unique

L’ambiance du jeu a également marqué les esprits. Alors que d’autres développeurs privilégiaient une approche compétitive et sportive, SEGA optait pour une expérience plus « chill », où le joueur prenait le volant d’une Ferrari Testarossa, accompagné d’une passagère à ses côtés, dans une atmosphère cheveux au vent. Un choix audacieux, souvent imité, mais jamais égalé.

Un objet culte

Out Run n’était pas qu’un jeu, c’était aussi un objet. La borne d’arcade offrait une véritable station de conduite, avec siège, volant, levier de vitesses et pédales. Une version alternative est même sortie avec une esthétique inspirée de la F1, certaines versions étant équipées d’un système hydraulique simulant les mouvements de la voiture.

Un projet Game Makers pour revisiter Out Run

Aujourd’hui, c’est précisément cet aspect « objet » qui nous intéresse. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une nouveauté, nous souhaitions vous parler d’un projet fascinant réalisé en 2021 par les talentueux créateurs de Game Makers : une mini-borne Out Run.

Mais attention, il ne s’agit pas d’une simple borne miniature. C’est une réinterprétation complète qui respecte l’esprit de la légendaire borne de 1986.

Une borne miniature fidèle et améliorée

Inspiré d’une création antérieure signée CircuitBeard, Game Makers a conçu une version miniature fidèle à l’originale, tout en conservant les sensations authentiques du jeu.

Miniaturiser un tel objet sans sacrifier ses proportions ni son ergonomie était un défi. Pourtant, ce modèle réduit comprend un volant, une boîte de vitesses et deux pédales. Les modders ne se sont pas arrêtés là et ont ajouté plusieurs améliorations.

Tout d’abord, un petit moteur intégré génère des vibrations lors des freinages. Mais la véritable cerise sur le gâteau, c’est le mode « Breeze » : un ventilateur intégré souffle un flux d’air sur le visage et les mains du joueur, recréant l’effet cheveux au vent pendant les sessions de conduite.

Un projet open source pour les passionnés

Le projet est entièrement open source. Game Makers fournit toutes les instructions nécessaires pour construire cette borne : liste des matériaux, schémas d’impression 3D, guides de montage, stickers etc.

Cependant, attention : ce n’est pas un projet conventionnel. L’impression 3D, par exemple, est particulièrement longue pour ce type d’objet, et vous aurez besoin de matériel spécifique, de patience et de minutie.

Si vous êtes motivé, Game Makers vous accompagne pas à pas avec un inventaire détaillé, jusqu’à la moindre vis, et un guide précis pour le montage.

Côté logiciel

La borne fonctionne grâce à Recalbox, installé sur un Raspberry Pi 3.

Et ce n’est pas tout…

Pour le plaisir des yeux, nous vous partageons également ci dessous deux autres créations signées Game Makers : une Mini Aero City et une Mini New Astro City.

Elles aussi sublimes et détaillées sur leur site si vous aviez une envie de bricolage supplémentaire.

Sortis initialement sur NES, les trois premiers Ninja Gaiden ont rencontré un beau succès, porté notamment par la version arcade du premier opus, qui a grandement contribué à populariser la licence. Ce succès a propulsé la série, laquelle a enchaîné les titres jusqu’en 2014.

La licence n’a d'ailleurs pas dit son dernier mot ! Elle s’apprête à renaître avec Ninja Gaiden: Ragebound, un nouvel opus développé par The Game Kitchen (Blasphemous) et édité par Dotemu (Streets of Rage 4, TMNT: Shredder’s Revenge). Prévu pour l’été 2025, ce titre marque un retour attendu par les fans.

Retour au retrogaming

Concentrons-nous sur les origines de la saga avec ses trois premiers volets, sortis respectivement en 1988, 1990 et 1991. Fort du succès de ces épisodes, Tecmo avait décidé de les compiler sur SNES, mais cette dernière avait déçu. Peu d’améliorations avaient été apportées pour exploiter la puissance de la console, et plusieurs choix discutables avaient marqué les joueurs.

Parmi ces décisions critiquées :

• Une bande-son modifiée, qui s’éloignait des compositions originales.
• La suppression du défilement parallaxe, une technique graphique clé dans les jeux 2D. Ce procédé, qui donne une impression de profondeur en décalant la vitesse des différents plans visuels, était pourtant essentiel à l’ambiance des Ninja Gaiden.

Il aura fallu attendre 25 ans pour voir ces lacunes corrigées grâce à un projet de fans.

Un portage NES-SNES fidèle et amélioré

La conversion NES-SNES développée par Infidelity combine les trois titres emblématiques – Ninja Gaiden, Ninja Gaiden II: The Dark Sword of Chaos et Ninja Gaiden III: The Ancient Ship of Doom – en une seule ROM jouable sur SNES. Contrairement à la compilation officielle de 1995, ce portage recrée fidèlement l’expérience originale tout en exploitant les capacités de la SNES pour offrir des améliorations notables :

• Suppression des ralentissements et scintillements de sprites.
• Fluidité générale accrue pour une meilleure jouabilité.
• Possibilité de passer d’un jeu à l’autre sans redémarrer la console.
• Choix de la palette de couleurs directement en jeu grâce au bouton Select.

Tout cela a été réalisé tout en respectant l’esprit et la difficulté légendaire des opus NES.

Où jouer à cette version ?

La ROM de cette trilogie, développée par Infidelity, est disponible gratuitement en ligne. Les fans peuvent l’utiliser avec des émulateurs ou des dispositifs comme l’EverDrive pour jouer sur une SNES d’origine.

Si vous êtes un passionné de la saga, sachez que les jeux Ninja Gaiden sont également jouables sur de nombreuses plateformes via Recalbox, notamment sur NES, SNES, Game Boy, Game Gear, Master System et bien d’autres.

Si vous voulez rire, vous êtes au bon endroit. Il semblerait que l’affaire SuperSega arrive à son terme. Petit rappel si vous n’avez pas suivi le périple de la soi-disant console FPGA permettant de lire toutes les cartouches des consoles SEGA.

Des vidéos de démonstration n’ayant pas convaincu les internautes (avec un gros doute sur l’authenticité du matériel testé), des précommandes débitées pour un montant de 400 € sans préavis, une communication globale plus que douteuse, le refus d’envoi de prototypes aux journalistes sous prétexte d’un trop gros risque de vol de la propriété intellectuelle du projet... Et, dernièrement, une lettre menaçant d’une action en justice de la part de SEGA pour violation des droits d’auteur.

Les choses se sont accélérées ces derniers jours : Alejandro Martin, le chef du projet SuperSega, a mis en vente sa Lamborghini (achetée durant le projet) afin de couvrir les dommages, les pertes et les frais de justice. Cela a été suivi par une déclaration de l’intéressé :

« Pour être clair, nous n'avons arnaqué personne. Bientôt, nous publierons une vidéo pour vous remercier de votre soutien inconditionnel et pour vous faire part de nos projets. Restez à l'écoute d'ici début janvier 2025. »

Alejandro Martin / Photo iainlee

Contacté par Time Extension, Alejandro Martin confirme qu’il s’agit essentiellement d’un problème avec le nom de la console, et non avec l’appareil lui-même. La société avait même proposé le nom Super SPGA, également refusé par SEGA :

“Pourquoi ne pouvons-nous pas l'appeler SuperSPGA selon SEGA ? Pourquoi ne pouvons-nous pas mentionner le mot SEGA sur notre site web, même en montrant le TM (marque déposée) ?

SEGA n'est pas amical avec nous. Nous avons traité tous les remboursements. Nous devons attendre et voir ce qui va se passer. Rien à ajouter à ce stade, nous verrons ce qui se passera en 2025.”

Il semblerait donc que le projet soit à terre, mais c’était sans compter sur un nouveau retournement de situation de dernière minute ! Alejandro Martin a envoyé à Time Extension un “copié-collé” d’un mail reçu de SEGA (sans pièce jointe officielle, donc).

Nous vous laissons le soin d’en prendre connaissance :

“Salutations à tous ceux que le groupe SuperSega-SuperSPGA peut concerner.

Nous sommes désolés d'avoir interféré avec votre projet de console de jeu sans fournir aucune preuve de vos méfaits concernant ces affaires en cours.

Nous approuvons en fait vos projets et apprécions vos contributions aux communautés/industries du jeu dans le monde entier.

Veuillez comprendre que certains employés/associés de notre équipe juridique à l'origine des fausses demandes de retrait ont intentionnellement fait de faux rapports afin de commettre des crimes au nom des membres de votre groupe sans aucune raison.

Nous vous invitons à poursuivre vos projets en conservant toutes les unités que vous avez fabriquées. N'hésitez pas à contacter les bureaux de Sega si vous avez besoin d'aide concernant le développement de votre console SuperSega-SuperSPGA.

N'hésitez pas à dénoncer certains employés/associés de notre équipe juridique à l'origine de ces attaques illégales pour mauvaise conduite, harcèlement, etc.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées,

Département juridique de Sega Europe”

L’équipe de Time Extension va bien sûr se rapprocher de SEGA pour vérifier l’authenticité de ce mail qui semble quelque peu... inattendu...

Lorsque Tim Burton a sorti Batman Returns en 1992, les droits des jeux vidéo associés ont été répartis entre plusieurs plateformes, notamment la SEGA Mega Drive et la Super Nintendo.

Ces deux versions étaient radicalement différentes. La Mega Drive proposait un jeu de plateforme agrémenté de phases en Batmobile, en plus des sections classiques à pied. De son côté, la SNES offrait un jeu davantage orienté vers le combat à défilement latéral, qui – sans alimenter la traditionnelle guerre SNES/Mega Drive – avait remporté un succès critique face à la version Mega Drive, qui ne déméritait pourtant pas.

Mais les possesseurs de Mega Drive peuvent se consoler plus de 30 ans après ! Un groupe de développeurs propose en effet une démo technique d’un portage Mega Drive du jeu sorti sur SNES, baptisé Batman Returns MD.

Ce projet, mené par Pyron (graphismes), TiagoSC (code), Inglebard et vectororbitex7866 (musique), corrige l’un des principaux défauts du jeu SNES développé par Konami : l’absence d’un mode multijoueur. Le jeu bénéficiera également d’une meilleure résolution et d’un affichage à 60 fps tout en ayant un plan grand nombre d’ennemis à l’écran (jusqu’à neuf).

“Notre but était d'apporter l'essence de l'original, en tirant profit des graphismes et de la puissance de traitement de la Mega Drive, pour offrir une expérience proche de l’arcade. Ce projet est encore en développement, donc des bugs peuvent survenir”, expliquent les développeurs.

Ils ajoutent :

“Nous avons réalisé cette démo technique pour tester différents concepts et réaliser un rêve d'adolescent : voir Batman Returns porté sur ma console préférée. Nous n'avons pas l'intention de terminer le jeu, mais les résultats obtenus ici serviront pour de futurs projets.”

Enfin, le communiqué conclut :

“La démo n'a pas été créée pour ridiculiser la version SNES, mais pour montrer que la Mega Drive peut gérer un beat'em all avec des qualités techniques et graphiques impressionnantes. Même si elle a ses limites dans certains domaines, elle excelle dans d'autres, ce qui en fait une plateforme idéale pour ce type de jeu.”

Comme vous pouvez le constater, il ne s'agit pas de développer une version complète du jeu, mais bien de tester des concepts pour des projets futurs. Quand on voit la qualité du travail fourni, cela s’annonce très prometteur.

La démo est disponible gratuitement sous format .bin ici.

Peut-être connaissez-vous déjà Los Ultimos Game Center de Victor Alonso, un ouvrage espagnol qui recense quelque 25 salles d’arcade au Japon (et leurs bornes) à travers plus de 200 photographies soigneusement choisies par l’auteur.

Ce premier livre a connu un énorme succès, tant commercial que critique, au point d’être distribué dans le monde entier alors qu’il n’était édité qu’en espagnol. Victor Alonso a donc décidé d’aller encore plus loin en proposant une nouvelle édition en anglais et en japonais.

Cette édition « Black Label » ne se contente pas d’une « simple traduction » : la qualité des photos a été améliorée. Elle inclut également un petit « zine » contenant les photos d’une aventure nocturne vidéoludique dans un drive-in qui a marqué l’auteur.

Afin d’être à jour, deux salles ont disparu de l’ouvrage (car malheureusement fermées), mais elles ont été remplacées par deux nouveaux lieux qui n’étaient pas présents dans la première édition.

Ce sont donc au travers de 280 pages imprimées sur du papier de haute qualité que vous pourrez admirer salles et machines d’arcade. L’auteur, étant avant tout photographe, montre un souci du détail permettant de retranscrire au mieux l’atmosphère unique de ces espaces.

Comme le fait remarquer Victor Alonso, cet ouvrage est également un moyen d’ouvrir une réflexion personnelle et collective sur le temps qui passe et sur la disparition de ces lieux faisant partie du patrimoine japonais (bien que les salles d’arcade aient été un phénomène mondial dans les années 70 et 80).

Des lieux de partage, de découvertes, de scoring, de rencontres, et bien souvent le berceau de nombreux jeux mythiques aujourd’hui (Space Invaders, Pac-Man, Donkey Kong, Street Fighter, Dragon’s Lair, Bubble Bobble, Out Run, et des dizaines d’autres).

Ce financement participatif permettra de financer l’édition de cette version ultime. Une collecte de 30 000 € est attendue, la campagne prenant fin le 14 février.

Si vous souhaitez soutenir le projet, vous pouvez vous rendre à cette adresse. Vous pouvez vous engager dès 8 € pour l’e-book au format PDF ou 50 € pour le livre physique. Des offres « Early Bird » pour les premiers arrivants permettent d’obtenir ces récompenses à moindre coût. Bien entendu, des participations « premium » sont disponibles avec des dédicaces personnalisées.

Photos: Victor Alonso

On ne présente plus Minecraft, ce jeu phénomène qui séduit petits et grands. Véritable bac à sable avec des graphismes cubiques minimalistes, le titre, sorti il y a maintenant 15 ans, s'est écoulé à plus de 300 millions d’exemplaires à travers le monde. En 2025, il aura même droit à une adaptation cinématographique, avec Jason Momoa et Jack Black à l’affiche, entre autres.

Au-delà du “simple jeu”, plusieurs projets innovants gravitent autour de cet univers. Parmi eux, une bibliothèque virtuelle monumentale, constituée de 12,5 millions de blocs, mise en ligne par Reporters Sans Frontières. Ce projet a pour but d’offrir aux joueurs vivant dans des pays soumis à la censure un accès à des articles habituellement inaccessibles.

Un peu plus de légèreté, cette fois-ci, avec une adaptation surprenante : Minecraft sur Dreamcast ! Intitulé ClassiCube, ce projet développé par des fans reproduit le client de Minecraft tel qu’il était en 2009. La console 128 bits de SEGA parvient ainsi à faire tourner une version “light” du jeu.

Certes, certaines fonctionnalités, comme les packs de textures et les options graphiques avancées, sont limitées. À noter qu’il s’agit pour l’instant d’une version Alpha, qui peut occasionnellement freezer. Malgré cela, le jeu reste fonctionnel et agréable, à en croire les retours des joueurs.

ClassiCube permet d’explorer, de construire et de modifier des environnements dans différents biomes. Notons la compatibilité avec le clavier et la souris Dreamcast, ce qui rend le tout plus ergonomique sur ce type de jeu.

Pour couronner le tout, le jeu est jouable en ligne. Il suffit de créer un compte sur le site officiel et de se connecter aux serveurs dédiés directement via la Dreamcast.

Ce projet illustre parfaitement l’agilité des développeurs “homebrew” (jeux non officiels faits maison), capables de contourner les contraintes matérielles grâce aux outils modernes.

Le jeu est disponible gratuitement sur le site officiel de ClassiCube. Il se présente sous un format .CDi, qu’il vous faudra graver sur un disque pour le faire tourner sur votre console Dreamcast d’origine.

Toute l’équipe de Recalbox vous souhaite un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d’année ! Nous espérons que ces fêtes seront l’occasion de profiter de vos proches, de les gâter et d’être gâtés !

Noël a été, pour beaucoup d’entre nous, l’occasion d’entrer dans le monde des jeux vidéo : en recevant notre première console, en déballant nos premiers jeux, parfois inespérés, parfois interdits.

On se souvient sans mal de la nostalgie d’une époque si simple, où l’on pouvait allumer sa nouvelle console en soirée pendant que nos parents continuaient à déballer leurs cadeaux. Sans mise à jour, sans compte à créer… le plaisir était immédiat !

C'est ce plaisir que nous tentons de vous offrir tout au long de l’année avec le projet Recalbox. Notre plus beau cadeau, c’est de vous voir partager avec vos enfants, votre famille et vos amis, vos jeux, vos souvenirs, et tout simplement jouer !

Alors, que pouvons-nous vous souhaiter pour ces fêtes ? Eh bien, encore plus de retrogaming sous le sapin : du Raspberry Pi, des manettes 8BitDo, des boîtiers Retroflag, des vinyles, des livres que Fabrice vous a présentés tout au long de l’année, etc.

On ne vous en voudra pas si vous recevez une PlayStation 5, une Xbox Series ou une Switch… promis...

En attendant une année 2025 riche en surprises et en nouveautés pour Recalbox, nous vous souhaitons encore une fois de belles fêtes, de bons moments partagés avec vos proches et de bonnes vacances pour les plus chanceux.

Photo d'illustration: Daze Before Christmas / Megadrive / SNES